Il y a, dans le silence, une sagesse oubliée.
Dans la lenteur, une force que notre monde pressé peine à reconnaître.
Nous vivons dans une époque où tout doit aller vite : les décisions, les résultats, les réponses. Même le soin, même la guérison. On mesure le bonheur à la productivité, l’épanouissement à la réussite visible. Et l’on finit par s’épuiser à force de vouloir être à la hauteur… de quoi, exactement ?
Et si, au contraire, ralentir devenait un acte profondément subversif, presque révolutionnaire ?
Un choix assumé de ne plus courir.
Un geste intime pour se retrouver.
Ralentir, c’est revenir au vivant
Le corps, lui, n’a jamais oublié. Il connaît le rythme juste. Celui des battements du cœur, des respirations profondes, des saisons intérieures.
Ralentir, ce n’est pas abandonner. C’est laisser de la place à ce qui compte vraiment. C’est revenir à l’essentiel. Ressentir. Écouter. Intégrer.
C’est dans les espaces entre les mots, entre les séances, entre les décisions, que quelque chose de plus profond se tisse : la conscience, l’apaisement, la transformation durable.
Et si vous vous donniez la permission…
… de ne pas répondre tout de suite.
… de ne pas savoir.
… de prendre un thé chaud sans scroll.
… de respirer sans but.
… de vivre un moment sans performance.
Une autre posture est possible
Dans mon accompagnement, j’ai longtemps cru devoir être constamment dans la proposition, l’action, le mouvement. Aujourd’hui, je vois combien l’espace que je laisse est aussi thérapeutique que les outils que j’emploie.
C’est peut-être cela, ma posture nouvelle : une présence habitée, enracinée, plus lente, plus vaste. Offrir un lieu où l’on peut, enfin, se déposer.
Pour conclure…
Ralentir ne signifie pas fuir.
C’est choisir un autre tempo.
Celui du cœur, du souffle, du corps qui guérit.
Celui de l’âme qui ne s’épanouit que dans la lenteur.
Et si vous commenciez aujourd’hui ?
